Après nos grandes émotions à Potosi, nous arrivons avec Thomas à Sucre le 30 octobre, la ville blanche de Bolivie. Nous avons choisi un hostel qu'on nous avait recommandé, le KulturBerlin, en fait un peu trop hostel usine pour nous. A l'entrée, une énorme salle qui fait également restaurant ressemble à un véritable poulailler. A l'étage, beaucoup de chambres. Arrivés en fin de soirée, on prend juste le temps de diner quelque chose rapidement, avant d'aller se coucher, le ventre en vrac pour moi.


Le 31 octobre, je sympathise au réveil avec une hollandaise adorable du nom de Léonie, qui voyage seule depuis peu, étant avec une amie auparavant. On petit déjeune donc tous les 3 avec Thomas et Léonie, puis après avoir fait le check in, on se met en route pour visiter la ville. Thomas, un peu vexé car je lui ai fait comprendre que c'était la dernière étape qu'on ferait à deux, décide finalement de passer la journée seule. Cela me fait du bien d'être un peu avec quelqu'un d'autre, ca me va bien !

Il ne fait pas spécialement beau, c'est dommage car je n'ai de ce fait je pense pas de coup de coeur particulier pour cette ville. On commence par passer par le parc de Simon Bolivar, où se tient une reproduction miniature de la Tour Eiffel.

Nous partons ensuite pour le marché central de Sucre, où l'on m'a conseillé de tester le fameux sandwich au jambon ou au chorizo au stand "7 lunares". Même avec mon estomac fragilisé depuis Potosi, je tente le coup. Super bon! Tout cela accompagné d'un jus de fruits frais, c'est parfait. On croise par hasard Jordan et Laura, un couple de français que j'avais rencontré au Salar d'Uyuni, et que je reverrai encore au Pérou.


L'après midi, on se balade dans la ville jusqu'à grimper au mirador. Il ne fait pas très beau mais c'est l'occasion de s'arrêter au petit café qu'il y a tout en haut, de boire un thé et de faire des skypes avec nos familles respectives. Un moment de calme qui fait du bien.


Le soir, on ira se manger un bout rapidement avec Léonie, et je me dépêche pour ne pas rater mon bus de nuit pour la Paz. Thomas encore bien vexé ne viendra finalement pas avec moi. Et là, c'est parti pour 12h de bus avec encore l'estomac en vrac! Mais trop cool, je tombe sur Guillemette, que j'ai connu également au Salar d'Uyuni, et qui prend le même bus que moi. Elle non plus n'est pas très en forme, donc on compatit l'une pour l'autre!