Ca y est, l'heure du grand trek pour le Machu Picchu a sonné! Nous n'avons toujours pas récupéré de notre trek de la rainbow mountain et nous devons une nouvelle fois nous lever à 4h. Départ théorique de l'hostel entre 4h30 et 5h, mais notre guide, Willy, a décidé d'être matinal et de venir à 4h15 nous mettre un petit coup de pression. Alors déjà que je suis pas du matin, mais si en plus on me réveille de force plus tôt que prévu, ça ne le fait pas du tout! On boucle donc nos bagages à l'arrache (j'oublierai même ma brosse à dent et mon dentifrice sur le lavabo dans l'hostel à cause de Willy) et on marche jusqu'au point de rendez vous.


Nous sommes dans un grand bus et partons avec au final.. du retard (merci Willy pour la pression inutile) pour notre premier stop: le petit dej, à Mollepata. Pour éviter de nouvelles dépenses, nous prenons notre petit dej que nous avons emporté de l'auberge ce matin sur un banc en attendant le reste des gens. Ensuite, nous donnons nos "kilos extra" aux mules comme ils disent, c'est à dire 6 kilos de bagage par personne que les mules montent tous les jours à nos différents campements. Du coup, on laisse matelas, sac de couchage, habits pour les jours suivants dans un second sac, pour éviter de porter trop de poids pendant 5 jours. Après ce stop, nous roulons de nouveau jusque Sayllapata à 3550m d'altitude, le début du trek. Il est 10h et fait déjà super chaud. Nous avons peu d'eau avec Camille pour la 1e matinée, alors on va se mettre en mode économie d'eau pour commencer. Nous sommes un groupe de 22 personnes de tous horizons (Australie, Angleterre, Argentine, Hollande, Allemagne, France, Canada, Espagne, Ukraine, USA, Hong Kong), tous relativement jeunes. Leke, l'anglais, trouve notre super nom de groupe: Happy Hour team! C'est parti dans la joie et la bonne humeur pour 5 jours de marche tous ensemble! Nous avons deux guides, Willy et Ruben. Willy ouvre la marche.


La 1e demi heure, on commence fort avec purement de la montée jusqu'au canal inca, de quoi bien te réveiller si tu ne l'es pas encore. Heureusement, la suite est plus simple. Nous longeons le flanc de la montagne pendant 2h jusqu'à arriver à notre premier campement à Soraypampa, culminant à 3912m d'altitude. Nous sommes en bas de deux hautes montagnes: Humantay et Salkantay, desquelles l'on voit apparaitre des neiges éternelles. A 12h30, le repas est servi. Soupe oblige (comme pour tous les repas qui suivront, dej et diners), puis toujours un mix de différents féculents et une viande. Après le repas, nous avons le temps de préparer nos tentes (qui sont déjà plantées, ca c'est sacrément cool) avec nos sacs de couchage (the north face trop confort!) et nos surmatelas. Une fois "installés", on part tous à notre rythme vers le lac de Humantay, à 4200m d'altitude et à 1h00 de montée du campement.

Pas évident, surtout avec l'altitude et la chaleur, ca n'aide pas! Mais en haut, nos efforts sont récompensés. Le soleil fait ressortir la couleur bleue parfaitement turquoise du lac, avec en fond la montagne de Humantay. C'est superbe!!

On fait tous la queue pour prendre nos photos sur le meilleur spot du lac, et on profite de la vue pendant une bonne heure.

Willy nous fait ensuite signe de redescendre pour être en bas à 17h30, heure quotidienne de "l'happy hour". J'entends par là thé/ café / chocolat chaud et popcorns. Pendant l'happy hour, tout le monde doit se présenter en donnant une anecdote sur sa personne. Je parle donc de mon mauvais karma en voyage (ce qu'on aura la malchance de constater pour l'ascension du Machu Picchu). Ce soir là, on ne fera pas long feu. Après l'happy hour, on enchaine sur le diner et on va tous se coucher... à 19h youhou la folie! Pas évident de se mettre en pyjama et de se blottir dans son sac de couchage quand il fait -1 dehors. Mais on est super équipées grâce à notre agence Oki Doki, avec nos sacs de couchage super chauds The North Face et nos matelas extra que l'on met au dessus du premier matelas de sol. On ne dormira pas super bien car il fait froid, chaud, froid, chaud, mais mieux que ce que l'on pensait. 


Le lendemain, samedi, réveil à 4h avec de la musique péruvienne comme j'adore (blague) et un thé de maté que les guides nous amènent gentiment dans la tente. Dur, dur, on se balade avec nos lampes frontales pour remballer nos affaires et se préparer. A 4h30, petit dej bien trop matinal et on démarre déjà à 5h le jour le plus costaud du trek. Ça ne rigole pas, on commence direct par une bonne montée pour nous réveiller. Un peu de repos ensuite jusqu'à arriver au Salkantaypampa à 4100m, une petite plaine avec une vue imprenable sur la montagne du Salkantay. Ensuite, ça se complique. On attaque une montée bien bien dure sous le soleil, là on prend un peu cher il faut avouer. Après 56354 virages et une paire de vaches esquivées sur le chemin, on arrive enfin sur du plat, puis de la descente, et oups encore une montée.


On arrive enfin au bord d'un micro lac où nous avons bien le temps d'attendre ceux qui sont derrière. On est trop fières, on est dans le top 10: Camille numéro 8, Marion numéro 9. Pause barres de céréales dégueu chimiques et bronzette pendant une bonne demi heure. Une fois tout le monde arrivé, il reste la dernière montée avant d'arriver au point le plus haut du trek. Avec Camille, on est super motivées, on reprend le lead à fond, au taquet pour en finir avec cette montée. Au final, nous la faisons en un record de 30mn vs 45mn-1h annoncées par Willy. Trop fières, on finit cette fois dans le top 5, numéros 4 et 5. Yihaaaa!

Ca y est, nous sommes à 4630m, au pied du majestueux Salkantay. Le soleil est de sortie en plus, nous sommes super chanceux.

Une nouvelle pause s'impose, avec Willy qui nous raconte tel père Castor les histoires des incas. Avant de se relancer, Willy veut que nous fassions une cérémonie tous ensemble pour la Pachamama. Nous avions tous ramassé des petites pierres au campement pour les empiler sur des tas de pierre, qui représente le lieu de culte. Willy rajoute 3 feuilles de coca et remercie la Pachamama pour le beau temps, pour ce super trek ... puis il nous demande 1 minute de recueillement pour remercier la Pachamama à notre tour. Pour cela, on forme un cercle et on se prend tous bras dessus bras dessous. Ce fut un moment super fort, et nous étions tous à deux doigts de verser notre larme. 


Allez, après cet instant émotion, c'est reparti pour de la descente cette fois. Notre petit groupe de tête se confirme, entre Fiona, James, Moritz, Connor, Camille et moi. On suit Willy à la trace (on lui met même un peu la pression je pense) jusqu'à un nouveau point de vue superbe, au beau milieu des plaines.

A partir de ce moment là, changement complet de décor. Nous passons de la montagne enneigée à la jungle verte et dense en un rien de temps. Finis les écharpes et les bonnets, place aux tee shirts et à l'anti moustique. Sur la deuxième partie de la descente, nous avons la permission d'aller plus vite et de ne pas attendre Willy. Goooo, on repart avec notre fine équipe à toute allure jusqu'au lieu du déj. Une fois tout le monde arrivé, on mange dans une espèce de grande tente: soupe, lomo saltado, papas, arroz, chou fleur .. trop bon. Willy nous accorde 30mn de sieste et de digestion avant de repartir, on s'endormirait presque. Quand l'heure du départ sonne, notre équipe de tête reprend le lead pour arriver en bas le plus vite possible. Je discute pas mal avec Connor puis Moritz, ils sont très cools. Au final, on se met à tous former des binômes et à perdre l'unité de notre team. Je finis donc la descente avec Moritz, avec un très bon score: numéros 4 et 5! Bilan de la journée: nous avons fait la montée en 3h et la descente en 4h (en comptant les longues pauses pour attendre le reste du groupe) au lieu de respectivement 4h et 5h. Belle performance!! Nous sommes ici en pleine jungle, à Chawllay, situé à 2900m d'altitude. Il fait bien meilleur qu'au campement de la veille, ca fait du bien. Petit à petit, les autres membres du groupe arrivent, et se pressent pour prendre tour à tour une douche chaude à 10 soles. Avec Camille, on décide d'attendre les eaux thermales du lendemain après midi. Etre sales 2 ou 3 jours, ca change plus grand chose!! Après avoir installé de nouveau l'intérieur de nos tentes pour la nuit, happy hour time! Cette fois, on s'achète une bonne bière fraiche pour fêter la fin de la journée difficile du trek. Un peu plus tard, on dine et Willy nous présente "l'équipe du personnel". Le cuisinier, ses deux assistants, et le mec qui charge les mules. Il nous explique bien gentiment qu'il faut donner au moins 30 soles de tips pour ces charmantes personnes. C'est le jeu! Il est ensuite déjà l'heure de se coucher, faut pas déconner non plus! 


Dimanche, réveil à 5h30 avec un nouveau thé de maté, mais cette fois on était déjà réveillées par le personnel qui parlait bien fort une heure avant, puis le coq en a rajouté une couche. Même rituel: on range nos affaires, on se prépare et go petit dej. 6h30 on est prêts à partir.. sous la pluie! Cette journée est plus tranquille mais du coup un peu moins fun à mon goût. Très vite, il s'arrête de pleuvoir. On se balade dans la jungle sous le soleil et la chaleur humide, jusqu'à descendre à 2064m au village de Playa. Nous devions marcher 6h, mais on aura marché à peine 3h30 au final.

Un minivan nous conduit jusqu'au lieu où nous déjeunons, avec des musiques des années 2000 parfaites pour s'ambiancer.

Ce midi c'est luxe: on a du ceviche et même du guacamole! C'est après le repas que l'on quitte ceux qui font le trek sur 4 jours. De notre côté, on repart en minivan au campement de Santa Teresa à 1550m. Juste le temps de prendre ses affaires pour les eaux thermales et on repart avec notre minivan de l'ambiance jusqu'aux hot springs. On ne pourrait pas être plus contents, on va enfin pouvoir se laver et se détendre! 10 soles l'entrée, 15 soles le bus, on est ready pour sauter dans l'eau à 39 degrés. Que ca fait du bien!! On y reste bien 2h à papoter, d'abord avec Fiona et James, puis avex deux américains très cool, Boris et Felipe. Les pauvres se sont fait entubés et ont payé leur jungle trek 600 dollars. On s'est un peu moqués d'eux et devenaient de plus en plus pâles à mesure qu'on leur expliquait les vrais prix à payer en Amérique du sud. Bon, on a essayé de ne pas parler que de ça car ils étaient tout de même très cools. On repart ensuite à fond dans notre party bus jusqu'au campement. Très vite, l'happy hour est servi, mais cette fois nous avons en plus un shot de "l'inka tequila"! Bien dégueu comme il faut, il nous remet les idées en place.

Après quelques bières, le repas est servi. Pendant ce temps, les guides préparent la fogata (feu de bois) et la superbe boule disco, il va y avoir du level! Tout le monde s'installe autour du feu et c'est parti pour les pires tubes des années 80 jusqu'aux années 2000. La macarena va réussir à ambiancer tout le monde, j'adore! Tout le monde joue le jeu, et à tour de rôle nous nous mettons à danser. Salsa, reggaeton, pop... tout y passe. Dans la soirée, qui voyons nous arriver? Boris et Felipe, les deux américains que nous avions rencontré aux eaux thermales! Improbable, leur guide leur a proposé de passer une soirée autour d'un feu de bois, mais ils ne savaient pas que nous étions là! Trop contente, je me mets à danser la salsa avec Felipe, ca faisait bien longtemps. Au fur et à mesure, tout le monde va se coucher. Les derniers à faire la fête seront donc Moritz, Marie Luc, Leke, James et moi. Mais a 1h, c'est fini pour aujourd'hui. On doit quand même se lever à 6h, ca va piquer. 


Lundi, 4e jour de trek. Mais cette fois ci, pas de marche de la matinée pour ceux qui ont choisi de faire la tyrolienne. Ca va faire du bien! Petit dej engloutis et potins partagés, on est fin prêts à partir. Avec Camille, nous aurons la super malchance de mal comprendre ce que notre agence nous a dit avant de partir. Nous avons laissé toutes nos affaires au camping, croyant qu'ils allaient les amener en voiture le soir même à l'auberge. Mais en fait, les bagages partent pour Cusco.. nous n'aurons donc plus aucun habit de rechange jusqu'à notre retour à Cusco, le lendemain soir. Ca va être sympa. On part donc en minivan avec Marie Luc, Paulina, Moritz, Leke, Astrid et Mike pour faire de la tyrolienne. On s'équipe à l'agence et hop, 4 tyroliennes à enchainer. J'ai adoré! La première et la deuxième assise, la troisième la tête en bas, et la quatrième en mode wonderwoman / oiseau qui vole. Les deux dernières étaient assez impressionnantes mais on a une sensation de liberté incroyable.

Nous passons à chaque fois d'une montagne à une autre, avec entre les montagnes une rivière qui coule entre les arbres.


Après avoir eu notre dose d'adrénaline, on remonte dans le minivan pour rejoindre Hidroélectricas. Nous croisons sur la fin le reste du groupe qui marche en plein cagnard, je ne les envie pas. Une fois arrivés, on se retrouve tous dans un restaurant pour un dej pas très copieux. Avant de repartir marcher, on a le droit à un petit temps de repos que je passe tranquillement dans mon hamac. 


Dernière ligne droite avant le Machu Picchu: pas loin de 3h de marche sur des rails de train jusqu'à Aguascalientes. Cette partie est longue et pas très fun, car c'est toujours tout droit et toujours le même paysage.

Je fais tout le trajet avec David, un australien très très cool. A discuter, le temps nous parait un peu moins long.


A Aguascalientes, on retrouve Willy à l'auberge. Première nuit dans un lit depuis 4 jours, c'est la fête! Nous sommes en dortoir avec les deux canadiennes, Marie Luc et Paulina. La fin de l'après midi, nous la passons à nous reposer, nous doucher, oh on est bien! 

A 18h, rendez vous pour le diner dans un restaurant de la ville. Paulina heureusement me prête un nouveau tee shirt et Camille nous a acheté des nouvelles chaussettes dans l'apres midi, on se sent donc presque propres. Au restaurant, même genre de menu que depuis le début du trek. Avec Moritz, on goûte un pisco sour maracuya. Un peu fort tout de même pour ce soir. Willy nous communique toutes les instructions pour le Machu. Nous devons partir à 4h de l'hostel, faire la queue au pont d'entrée au Machu jusque 5h, puis nous avons 45mn-1h de marche (1300 escaliers exactement) jusqu'en haut. Sur ces bonnes nouvelles, on part donc se coucher pour ne pas trop souffrir le lendemain.


Le 5e jour du trek et le plus dur physiquement pour ma part commence. Lever 3h30 pour partir à 4h pétantes de l'hostel. Il fait encore nuit, il pleut averse, j'ai le moral dans les chaussettes. A peine dehors, on se fait saucer comme il faut.. j'ai connu plus agréable comme réveil. Après 15mn de marche pour rejoindre l'entrée du site du Machu Picchu, il faut encore attendre l'ouverture jusque 5h, sous la pluie, abrités comme on peut, serrés comme des sardines sous un abri. On commence notre petit déjeuner pour ne pas commencer la montée sans rien dans le ventre, mais malgré cela, je me sens encore très faible.

A 5h, c'est la ruée ! On montre nos entrées l'un après l'autre, et c'est la course contre la montre pour monter ces 1300 escaliers en premier. C'est aussi le début de l'enfer pour ma part. Après à peine quelques dizaines de marches montées, je sens mes jambes faibles, trembler, incapables d'avancer. Je prends sur moi, j'essaye de jouer au moral, mais c'est insuffisant. Toutes les 10 marches, je dois faire une pause car je n'ai pas de souffle et pas de forces dans les jambes. Je fais vite le calcul, si je m'arrête 30 secondes toutes les 10 marches, ca va être très compliqué. Je craque même au milieu, car je sens que je en vais pas y arriver et je dis même à Camille de continuer sans moi. Heureusement, les deux américains que nous avions rencontré la veille dans les eaux thermales, apparaissent tels deux héros devant nous. Ils me voient totalement déboussolée et déprimée, et me proposent de porter mon sac. Mon égo dira d'abord non, mais 5minutes après, ils me forcent à donner mes affaires et à ouvrir mon manteau. Grâce à eux, et grâce je pense à quelque chose dans le ciel, j'ai retrouvé mes jambes et ajusté mon souffle. Je galope presque jusqu'en haut de ces interminables escaliers. En haut, je relâche la pression et je me remets à pleurer, encore sous le coup de l'émotion: j'y suis arrivée!


Pour autant, cette joie d'être enfin en haut du Machu Picchu redescend d'un coup. Il pleut toujours averse et le brouillard cache complètement le site. Nous commençons la visite guidée avec Willy avec l'espoir que le site va se découvrir petit à petit. Très faible, je reste assise, le regard dans le vide tout le long de la visite. Je suis incapable d'écouter quoique ce soit, je vois des étoiles, ca sent pas bon tout ca. A la fin de la visite que j'ai totalement subi, Willy nous quitte. C'est à nous de profiter de cette merveille du monde jusqu'en fin de matinée... ou pas! Il pleut tellement fort que l'on se protège sous un abri en attendant que le déluge se calme. Camille, inarrêtable, se lance dans l'ascension du Wayna Picchu que nous avions réservé au préalable. De mon côté, impossible de la suivre, étant déjà à bout de force après la montée de ces 1300 escaliers. Je reste donc en compagnie de Moritz, Leke, Connor, James, Fiona et la fille de Hong Kong sous notre abri inca.


Le temps est long... de 7h30 à presque 11h, nous attendons, en vain. C'est toujours le déluge, et nous devons repartir avant 12h pour Hidroelectrica. Nous perdons petit à petit des membres de notre groupe qui, téméraires, se lancent tout de même dans la visite du site. Avec Moritz, nous sommes les deux derniers à sortir de notre abri. On se motive à faire une partie du site, en 15 minutes top chrono. Mais on ne voit vraiment rien, même pas les deux montagnes emblématiques du Machu Picchu qui sont censées être derrière moi sur cette photo.

Nous sommes trempés jusqu'aux os, c'est vraiment la loose de l'enfer. A l'entrée du parc, je ne retrouve pas Camille. Tant pis, un sandwich plus tard (qui nous coûte une blinde), nous redescendons ... en bus avec Moritz et Leke (retrouvé à la cafet de l'entrée). Dégoutés, il nous faut encore marcher 2h30-3h pour retrouver Hidroelectrica.

Ici, la photo de la loose.


Une fois arrivés à Hidroelectrica, toujours pas de Camille en vue. Je commence à m'inquiéter car notre minibus pour Cusco ne devrait pas tarder. Tout le monde arrive au fur et à mesure, mais pas Camille. Nous sommes tous séparés dans des bus différents, et je suis censée repartir avec Connor et Camille. Nous partons donc en éclaireurs avec Connor au bus, mais Camille n'y est pas. Je retourne au lieu de rendez vous, et je la vois enfin apparaitre. La pauvre en a bavé avec son ascension du Wayna, et n'a retrouvé personne au retour. Dans le bus, on écrase. On s'arrêtera manger un burger bien fatos sur la route, ce qui nous achèvera.

Le soir, on retrouve Moritz à notre super hostel de Cusco, prêts à dormir pour récupérer de ce trek de folie !


Le 29 novembre, ce sera journée tranquille pour Camille et moi sur Cusco. On se fait le free walking tour en début d'après midi, qui ne casse franchement pas 3 pattes à un canard. Le soir, on fait nos folles et on tente de prendre un bus à 20h pour Ica, alors que toutes les agences dans la matinée nous avaient dit qu'aucun bus ne partait après 18h là bas. Mais nous n'avions pas envie de nous presser, alors on prend le risque. Nous avons bien fait ! Une fois à la gare de bus, on nous embarque dans un bus qui part de suite, et en plus on le négocie trop bien ! On a tout gagné !! Bon mis à part les 20h de bus vs les 16h annoncées initialement. Problème technique, bouchons, travaux sur la route... on aura tout eu !