A 9h30, on part en bateau touristique pour rejoindre l'Isla Grande, l'une des rares iles sur les 40 que compte l'archipel de Rosario encore publiques. Pendant 1h, on se tape les fesses sur le bateau qui va à toute allure jusqu'à l'archipel. On fait plusieurs stops autour de l'Isla Grande, avant de nous déposer tous les 3 au dernier stop. De là, un habitant de l'île essaye tant bien que mal de nous accompagner jusqu'à l'Eco hôtel pour gagner quelques pesos, mais c'est sans compter sur Marion qui commence à les connaitre ceux là! J'ai maps.me qui me coûte bien moins cher et qui est même encore plus fiable! Merci mais non merci Monsieur!


On s'enfonce dans la forêt-jungle, et avec les indications un peu approximatives de maps.me, je trouve enfin notre Eco Hotel, l'Hamaquero. Très sympa, le lieu est encore à moitié sauvage. Quand on arrive, une cuisine à l'extérieur est mise à disposition pour les hôtes. Puis se trouvent les quelques habitations semi ouvertes (sans fenêtre), toutes recouvertes de moustiquaires. Dans le "jardin" se trouve des hamacs, et des tables plus ou moins isolées avec des chaises ou des bancs plus ou moins confortables pour se prélasser. Au bout de la propriété se trouve une petite plage privée donnant sur la mer bleue turquoise.

L'endroit est vraiment paisible et paradisiaque.


La chambre est prête. On dépose donc nos affaires et nous enfilons déjà masques et tubas pour aller explorer les fonds marins de la zone. Nous sommes sur la barrière de corail, il faut donc en profiter ! La première session ne donnera pas grand chose en termes de variété de poisson. Nous y retournerons le lendemain avec papa et comme nous irons beaucoup plus loin, le corail étant vivant, nous verrons bien plus d'espèces de poissons différentes.

Nous découvrons ensuite le menu du lodge, que nous connaitrons à peu près par coeur au bout de 3 jours. On fait notre cure de poissons sous toutes ses formes et fruits de mer pour l'année !


En fin d'après midi, après avoir bullé un bon moment, on se met en route pour visiter le reste de l'île et repérer un petit restaurant pour fêter Noël. Or, nous allons vite rentrer bredouille. Pas un chat sur cette île, pas un seul resto d'ouvert dans le "centre ville". On trouve juste de quoi s'acheter 3 mangues, 1 ananas, et deux pecnos qui mettent la musique à fond dans leur local pour attirer le peu d'habitants vivants sur cette île. Seule solution: diner avant 20h au lodge (car après les cuisinières rentrent chez elles) en admirant le coucher du soleil.

Ce soir, ce sera pâtes de la mer pour moi !

Après s'être échangés quelques cadeaux et avoir joué à l'ascenseur, tout le monde dort au lodge... on se sent donc un peu obligés de faire de même. On aura même pas veillé jusqu'à minuit !!


Le 25 décembre, nous changeons légèrement nos plans. Nous avions prévu de passer 3 nuits à l'Isla Grande, mais comme il n'y a pas grand chose d'autre à faire que buller, on a rajouté une nuit à Carthagène. Nous passons donc notre 2e journée au bord de l'eau pour changer, à manger, bronzer, se reposer... la dure vie.


Le 26 décembre, nous profitons de notre dernière matinée sur les lieux. Le grand scoop du jour est la venue d'un flamant rose gonflable qui fera la joie de toute la famille. Ce matin, l'eau est particulièrement transparente et le soleil radieux, alors on profite jusqu'au départ de notre bateau prévu pour le midi.

Comme nous nous somme mal débrouillés, on doit repasser d'abord par Playa Blanca en bateau, avant de prendre un bus pour Carthagène 1h plus tard. Nous aurions pu aller directement de l'archipel de Rosario à Carthagène en bateau, on m'avait menti!

Arrivés à Carthagène, nous allons dans un autre hôtel que lors de notre première venue, trouvé par papa: la Casa Cytia. Hôtel tenu par un français, avec une piscine qui nous attend bien gentiment. On pose nos affaires et vite, on se jette dans la piscine.


Je ne me sens pas très bien depuis ce matin, je pense que j'ai chopé une insolation sur mon flamant rose à Isla Grande. Cela ne s'arrange pas avec le resto que nous nous faisons sur une petite place toute mignonne derrière l'hôtel. On se mange une pizza au café Basilica, mais qui finira de m'achever. De retour, on s'endort tous pour une sieste, de laquelle je ne me réveillerai pas jusqu'au lendemain. Les parents eux, iront se balader rapidement dans le centre mais ne feront pas long feu non plus.